Les retrouvailles depuis si souvent imaginées... [P.V: Étoile d'Aregnt]

« Qui es-tu ? Pour de vrai. »

La lune me faisait face. Dans ma tanière, je regardais les rayons filter. Il arrivait tout de même à passer malgré le long et robuste rideau de feuille. Je soupirais. Le sommeil ne venait guère à moi. Posant ma tête sur mes pattes, je réfléchissais. C'était fou. Le monde était fou. Mais la seule chose que je pensais en ce moment était la solitude. Oui. Étoile d'Argent, le chef du Clan de la Rivière se sentait étrangement et douloureusement seul. Je soupirais de nouveau. Mes problèmes personnels ne devaient pas jouer sur ma façon de penser. Sinon mon Clan irait bien mal. Bref. Il fallait absolument que je me dégourdisse les pattes. Je me levais donc. Passant rapidement quelques coups de pattes sur mon poitrail. Je sortais dehors dans l'air froid de la nuit. Deux félins étaient assis en son centre. Je sautais de mon promontoire et allais à leur rencontre. Les deux chats acceptèrent de m'accompagner pour la patrouille de nuit que je dirigerais en personne.

Je courrais à travers les buissons et les arbres pour chercher des prois. Cette journée les guerriers et les apprentis avaient ramené peur de gibier. J'avais donc penser que l'on pourrait se rattraper ce soir. J'avais déjà attraper une souris. Et je coursais silencieusement un campagnol. L'eau était trop froide la nuit, alors on utilisait nos talents de chasseurs terrestre. Juste au moment où je bondis pour attraper le rongeur, le guerrier qui m'accompagnait surgit d'un fourré. Il me dit rapidement qu'un chat se promenait sur notre territoire. Sans plus attendre je bondis. Suivant l'apprenti qui me montrait le chemin. On émergea entre les arbres.

« Je suis Guerrisseuse. Celui qui me touche est mort ! »

Mes chats avancèrent aussitôt pour se jetaient sur la femelle. Je frissonais tout à coup. Je fermais les yeux. Une voix. Une douce voix. Un rire. Des paroles. Boule d'Argent arrête je suis toute mouiller à cause de toi ! Puis ce même rire. Je bondis devant les deux félins. Me redressant de toute ma hauteur.

« Retourner au camp. Je vous rejoindrais tout de suite. J'aimerais savoir personellement que fait cette féline sur notre territoire. »

Je leur lançais un regard que j'étais seul à savoir faire. Je les laissais détaler puis me tourner vers la minette. Guériseuse du Clan du Tonnerre. Que faisait-elle là ? Je ne la laisserais pas filer sans cette réponse. Je m'asseyais et me mis à me lécher la patte avant. Puis finalement après une petite pause, je miaulais sagement et gentiment.

« Que fais-tu par ici Eclat de Lune ? »

© Codage Par Erable ; Pas touche sinon j'vous bouffe èé

« Je suis qui je suis et gare à toi si tu dis le contraire. »

« Comment tu connais mon nom ? »

Ce n'était pas bien dur. Elle m'avait elle même dit qu'elle était guérisseuse. J'avais juste eut à lever le museau pour savoir de quel Clan elle venait. Peut être avait-elle oublier quel poste elle avait dans son Clan. Quoi que... C'était peu possible comme elle m'avait dit qu'elle était celle qui soigne... Étrange tout cela. Puis ses yeux plongèrent dans les miens. Je soutenais mon regard. J'étais pourtant surpris. Ses yeux étaient d'une magnifique couleur. La même que celle de mes yeux.

« Un jour, tu me rêverra et tu ne te souviendra pas de moi... Patte de Lune... Souviens toi... »

Qu'est ce qu'elle me chantait là ? Patte de Lune. Je la connaissais. Et les gens que je connaissais, je ne voulais pas qu'il leur arrive malheur. Il falllait que je sache ce qui lui arrivait. Une question me brûlait à la bouche. Mais je n'eus pas le temps de la poser.

« Qui es tu ? Que me veux tu ? »

Qui j'étais ? Je pensais être assez connu pourtant...

« Je suis Etoile d'Argent. Chef du Clan de la Rivière. Je pensais que tu saurais qui je suis. Tu es tout de même guérisseuse. »

Je la fixais intensément. Comme pour la rendre malalaise. Puis je m'arrêtais.

« Tu es guérisseuse. C'est normal que je sache qui tu es. »

© Codage Par Erable ; Pas touche sinon j'vous bouffe èé

« Souvenir... ♥ »

Je la fixais. Cette chatte était tout à fait étrange. Elle semblait perdu dans ses pensées. Un endroit que je ne pouvais ouvrir. Que je ne pouvais trouvais et observer. Une pièce caché où elle seul pouvait se trouvait. J'aurais aimer savoir ce qu'elle pouvait penser en ce moment. Mais respecter les autres étaient ma priorité. Je ne pouvais donc pas m'incruster dans la tête d'autre chat.

« Quel était ton nom de chaton? Avait tu une famille? Une... Soeur? »

Je fus surpris par tant de question. Tant de question dont j'avais la nette impression que la guérisseuse connaissait les réponses. Cela se lisait dans ses yeux. Ce qu'elle voulait. C'était être sûre. Avoir la certitude de ce qu'elle pensait. Elle avait donc partager ses idées à haute voix pour que je lui donnes une réponse. Puis soudain je me souvenais. Oui. Cette question avait atteint mon coeur. Moi Etoile d'Argent. Grand chef du Clan de la Rivière. Une simple guérisseuse moins forte que moi avait percer mon cœur de bois. Ma soeur. Ma mère. Tendre famille qui m'a était volé. Voler par nul autre que mon père. Lâche. Il avait préférait s'occuper de ce que je m'aimais. Et puis cette sœur. Ce chaton que j'avais quitter. Abandonnant la jeune chatte alors que l'on se promenait. Une dispute. Une dispute si idiote ! Tout cela s'était passer avant que mon père, l'ancien chef, ne commence ses massacres. Je l'avais laisser. Quel imbécile je suis. Je ne savais même pas qui elle était maintenant. Où elle était. Mais plus précisément, je ne savais pas si le Clan des Étoiles l'avaient accueilli parmi ses rangs.

« Ta famille est morte? Moi, seulement ma mère. Elle avait le mal blanc.
Mon père est un vieux chat froid et méchant. J'avais un frère aussi.
Mais il y fugué. Je ne l'ai plus jamais revu. »

Je plongeais de nouveau mes yeux dans les siens. Ah... Pourquoi est-ce que j'étais en train de lui parler. Cette guérisseuse devait être là pour des plantes non pour la parlote. Me relevant je passais devant elle comme pour l'inciter à se retirer de mon territoire.

« Pourquoi est-ce que je te parles ? Pourquoi ? Je ne sais pas du tout. Alors soit tu es là pour les plantes qui manqueraient en ton Clan. Soit tu es venu me donner une quelconque information. Comme aucun des deux n'a étaient éxecuter pour l'instant, je te prirais de revenir en ton camp. »

Je me retournais et marchais vers les buissons que j'avais traverser il y a quelques instants. Je posais ma patte dans une flaque d'eau. Je regardais ma tête dans le liquide bougeant. De petites vaguellettes m'arrêtèrent. Cette chatte. Cette guérisseuse.... Le chaton qu'elle avait été. Je me retournais rapidement. Elle n'avait pas bouger. Je me rapprochais de nouveau. Sans son accord je passais mon museau sur sa joue. J'humais son odeur. Le Clan du Tonnerre... Mais autre chose... Un parfum de souvenir... Je reculais doucement.

« Mon nom de chaton était Boule d'Argent. Et oui j'avais une soeur. Même deux. Une a était tuer par mon père. Et l'autre, je l'ai.... Je l'ai laisser dans la nature alors que je n'étais qu'un chaton. »

© Codage Par Erable ; Pas touche sinon j'vous bouffe èé

« Non... Pas toi ! »

« Tu m'as abandonné avec ce père indigne... Oui, je suis Patte de Lune, je suis ta sœur et toi, tu es un lâche. Car tu m'as abandonné. Moi qui t'aimais. Lâche... »

Sa réplique me transperça le cœur. Tel une griffe de chien vous arrache un oeil. Mes pattes faiblirent. Je me retrouvais assis par terre. J'étais blesser. Mais je l'avais chercher. En vérité, ce qui s'était passer cette nuit là, on était les seuls à le savoir. En faisant ce que j'avais fait, j'avais envoyer Patte de Lune a la mort. Une mort qui ne lui était pas destinée. Si seulement elle ne m'avait pas suivi. Si seulement ce renard n'avait pas voulu s'en prendre à elle. Et j'avais failli le laisser faire. Finalement on s'était échapper. J'avais laisser ma pauvre soeur encore trop jeune pour comprendre et se repérer. J'avais dit à nos parents qu'elle était morte. Alors que je l'avais laisser près du Clan du Tonnerre. Tout ça. Parce que je trouvais qu'elle était favorisé par tout le monde. Quel idiot j'étais. Inconscient.

Je fus alors sortie de mes sombres pensées. Elle courrait. Trop vite à mon goût. Je la regardais. Et je voyais déjà ce qui se passerais. Elle se cognerait contre l'eau glacé. Elle coulerait. Puis elle se ferait emporter par le courrant. Ses larmes noieront son corps de l'interrieur. Et ce sera de ma faute. NON !! C'était la seule personne de ma famille encore vivante ! Il fallait que je la rattrape. Mais le Clan du Tonnerre avait la réputation de courir vite ! Mais moi... Je savais nagé... Je partais donc à fond de train dans la direction de ma soeur bien aimé. J'essayais de bondir pour l'arrêter mais les feuilles mortes m'en empêcher. Morte. Comme ma soeur si je ne la rattraper pas. Je courrus donc encore plus vite. Sa tristesse devait voiler son regard. Et c'est à ce moment. Elle chuta. Je poussais un hurlement de douleur. Sans plus attendre je me jetais à l'eau. Mes pattes rentrèrent dabbord en contact avec le liquide puis se fut le tour de mon corps. Je battais vigoureusement des pattes. Je faisais partie des meilleurs nageurs du Clan. Mais bon, c'était assez normal vu ma carrure. Je tournais la tête dans tout les sens. Le courrant me fouettait. Battant de nouveau des pattes, je fus soudain comme asphyxier. Je remontais à la surface. Malgré mon talent mes membres me brûlaient. Tout mon corps me brûlait. L'eau était tellement froide qu'elle rendait tout brûlant. Je replongeais. Eclat de Lune devait suffoquer. Soudain je la vis. Elle tournait dans tout les sens avec le courrant. J'avançais encore plus vite. Et je vis le rocher devant elle. J'accélérais. Sous l'eau, je réussis tout de même à miaulais :

« ECLAT DE LUNE ! »

Juste à temps je lui donnais un coup de pattes arrière dans le flanc. J'espèrais ne pas lui avoir fait trop de mal. Puis ce fut mon tour. Assez brutalement je m'écrasais casiment dans la pierre. Au moins j'avais évite cela à ma soeur. Je sentais comme un liquide chaud coulait le long de mon épaule. Mon regard devenait flou. Je me laissais emportait par le courrant. De nouveau, j'avais perdu la guérisseuse des yeux. Mais j'avais le présentiment qu'elle était encore en vie. Je fermais les yeux. Et soudain, je me rappellais que j'allais sûrement mourrir et qu'elel aussi si je ne me bougeais pas. C'est donc ce que je fis. Malgré la douleur, je battais des pattes pour remonter à la surface

© Codage Par Erable ; Pas touche sinon j'vous bouffe èé